Ce que l'on nomme la science a souvent ses préjugés infiniment plus difficiles à vaincre que l'ignorance même. Il me semble que plus un homme a d'étendue de génie & de connaissances, moins il doit nier, & plus il doit voir de possibilités dans la Nature. A être crédule il y a plus à gagner qu'à perdre. La crédulité engage un homme d'esprit dans des recherches qui le désabusent, s'il était dans l'erreur, & qui toujours l'instruisent de ce qu' il ignorait. Dictionnaire Mytho-Hermétique, A.J. Pernety (1758)
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Dès la médiatisation de la découverte de la fusion froide du deutérium provoquée au cours d'une électrolyse , l'engouement pour ce phénomène de chercheurs non conformistes n'a cessé de croître malgrè l'opposition systématique de ce que l'on qualifie de science officielle , c'est à dire financée par l'argent des contribuables .
En fait cette médiatisation n'a fait que mettre à jour une situation particulièrement grotesque dans laquelle les chercheurs se trouvaient confrontés à rejeter l'évidence de leurs observations sous prétexte qu'elles n'étaient pas conformes aux dogmes établis par la hiérarchie .L'Alchimie : étape incontournable de la compréhension de la fusion froide
L'alchimie , c'est selon la définition de Dom Pernety (Dictionnaire Mytho-Hermétique , 1758) :
Même à l'époque de Dom Pernety ( 1752 ) , il existait des déviations à l'essence même de l'alchimie provoquées évidemment par les grandes difficultés à identifier les matières premières et à comprendre la nature des opérations de type chimique conduisant à la Pierre Philosophale dont Dom Pernety nous dit :
Mais la vraie définition qu'on peut tirer de tout ce que les bons Auteurs disent de la vraie Alchymie est telle : l'Alchymie est une science , & l'art de faire une poudre fermentative , qui transmue les métaux imparfaits en or , & qui sert de remede universel à tous les maux naturels des hommes , des animaux & des plantes . ….
La première emploie les agens de la Nature , & imite ses opérations …
La première , d'une matière vile & en petite quantité , fait une chose très précieuse .Au terme de Science Hermétique , Dom Pernety nous dit :
Pierre Philosophale . Résultat de l'œuvre Hermétique , que les philosophes appellent aussi Poudre de projection .
Les Adeptes ou Philosophes disent que cette science est la clef de toutes les autres , parce qu'elle donne la connaissance de toute la Nature . Elle consiste à apprendre la manière de faire un remede propre à guérir tous les maux qui affligent l'humanité , à conserver les hommes en vigueur & dans une santé parfaite aussi longtems que la constitution du corps humain peut le permettre , à faire une poudre appellée Poudre de projection , qui jettée en quantité proportionnée sur les métaux en fusion , les transmue en or ou en argent , suivant le degrè de perfection qu'on lui a donné .
Sachant ce qu'est l'alchimie : un processus opératoire très particulier , voyons comment il peut se comprendre à partir des connaissances scientifiques modernes qu'il serait absurde de mettre à l'écart .
Sur l'étude rationnelle de l'alchimie .
Faisons abstraction de toute idée préconçue sur la réalité de l'alchimie en tant que science de la matière conduisant à un composé nommé Pierre Philosophale . Il devient alors possible d'analyser l'alchimie du point de vue scientifique par l'établissement des relations qui existent entre l'alchimie et la science moderne . Cette étude terminée en 1991 (1) se résume ainsi :
Les propriétés de la Pierre Philosophale montrent que l'élément actif de la Pierre est nécessairement un élément nouveau , par conséquent super-lourd ( Z = 114 ou 126) . De fait la théorie du modèle nucléaire en couches prévoit que ces deux éléments seraient très stables .
Or le processus alchimique conduit à deux composés : la pierre au blanc et la pierre au rouge , cette dernière étant le résultat d'une cuisson prolongée de la première .
Puisque cette pierre au rouge sous forme de poudre transmutatoire est capable de transmuter le mercure en or avec un rendement quasi quantitatif , il faut en déduire deux choses :
- la Pierre Philosophale est un composé chimique .
- l'élément actif ne peut exister à l'état libre car il se désintègre aussitôt . Il doit donc être stabilisé par le fluor , l'élément chimique le plus électronégatif .
Le mécanisme d'action de la poudre transmutatoire sur le mercure est une réaction chimique avec le mercure qui brise l'enveloppe protectrice de fluors puis une réaction nucléaire de transmutation du mercure en or par le noyau central désintégré , d'où un rendement de transmutation du mercure de l'ordre de 99 %.
Le problème consiste alors à définir le mécanisme de formation de la Pierre Philosophale à condition d'identifier les matériaux du processus alchimique .
L'étude des textes alchimiques montre que les matériaux utilisés par les alchimistes ( les vrais ) sont la pechblende et la fluorite . Les symboles à ce sujet sont nombreux : Spath Fluor veut littéralement dire épée fluide , et pechblende se rattache à blenden , blind ( aveugle ) , en effet les mineurs foulaient à leurs pieds cette matière si précieuse fort préjudiciable au traitement des minerais d'argent .
Pour comprendre le processus de formation de la Pierre Philosophale , il faut raisonner en terme d'énergie . Etant donné que la fusion nucléaire conduisant à l'élément super-lourd ne peut se faire en une seule étape , il s'agit donc d'une réaction en plusieurs étapes . En conséquence , ceci étant l'idée géniale , cette synthèse ne peut être qu'une synergie de réactions nucléaires : réactions exo-énergétiques d'absorption de protons et réactions nucléaires endo-énergétiques de fusion avec les noyaux légers . Ce qui signifie qu'à partir d'une seule fission de l'uranium il est possible d'obtenir une quantité macroscopique de Pierre Philosophale : la source d'énergie la plus puissante pouvant être créée dans la nature .
Les expériences effectuées ont bien montré que le mélange alchimique est le siège de réactions nucléaires très particulières , elles sont toujours en cours d'étude .
La médecine universelle est un sujet délicat . Elle obsède certains groupes plus particulièrement franc-maçons qui verraient par son emploi l'acquisition du pouvoir absolu .
La rationalisation de l'alchimie , problème scientifique incontournable , rend alors possible la compréhension tant de la spagyrie que de la fusion froide . Mais il ne faut pas croire que cette avancée soit du goût des américains qui clament : The United States has the talent to be the world's leader in new-energy devices and systems . The United States has the capital ressources . Now it is time for leadership . Sans doute , mais ce n'est pas pour cela qu'ils ont su proposer une solution au problème de l'alchimie , qui nous allons le voir s'applique à tous les types de réactions nucléaires à faible énergie , et qui peut aussi permettre de prévoir les réactions nucléaires à basse énergie .Spagyrie
Ce terme est fort utile pour établir une séparation entre l'alchimie dont la finalité est de produire la Pierre Philosophale et les autres réactions de type métallurgique conduisant à l'apparition d'éléments chimiques obtenus par transmutation , par exemple :
Une recette qui aurait été exploitée industriellement en Allemagne au début du 18ème siècle :L'intérêt de cette recette est qu'elle produirait de l'or et de l'argent à partir d'un mélange n'en contenant pas . Le problème est de comprendre le pourquoi de telles réactions .
A - Mettre dans un ample vaisseau de verre , dans de fort vinaigre , six parties de bon vitriol de Hongrie calciné , trois parties de vert-de-gris , une demi-partie de fer en limaille et six parties de mercure purgé . Triturer longtemps ces matières , tant quelles forment un amalgame très homogène . Presser cet amalgame au travers d'une peau de chamois , pour extirper l'excédent de mercure .
B - Ce qui reste dans le chamois sera introduit dans une cornue de grande dimension , et mis à digérer pendant sept jours pleins .
C - Distiller alors le mercure qui tombera dans le récipient rempli d'eau froide , et le résidu restant sera du cuivre presque pur .
D - Mettre ce cuivre broyé en un vaisseau avec le mercure distillé et les triturer avec de fort vinaigre et du vitriol de Hongrie , tant que l'amalgame soit homogène . Le laver à l'eau chaude , le passer au travers du chamois et le distiller pour en tirer le mercure .
E - Après sept jours de digestion au bain-marie , amalgamer à nouveau le cuivre restant avec le mercure distillé , et opérer en tous points comme précédemment .
F - Quand ces opérations auront été faites douze ou quinze fois de suite dans l'ordre indiqué , il ne restera qu'à fondre le cuivre restant , lequel produira , par livre , un ducat d'or et deux gros d'argent . Plus on réitérera les susdites opérations et plus le cuivre contiendra d'or et d'argent .
Ainsi dans le cas ci-dessus , remarquons qu'à partir du cuivre il serait possible d'obtenir les éléments de la colonne du Tableau de Mendéléev : argent et or . Le processus ne fait pas intervenir une forte température : 400°C pour la distillation du mercure , ce n'est qu'à la fusion du cuivre que l'on passe à 1100°C . . Mais il faut tenir compte du traitement par trituration ; en effet Isakov a montré que par broyage des énergies considérables sont impliquées .On peut aussi rattacher la méthode d'Emmens , qui le 6 Avril 1897 vendit le premier lingot d'argent transformé en or . Sa technique repose sur l'emploi de dollars Mexicains qui sont soumis à cinq manipulations :
Traitement mécanique ;
Action d'un fondant et granulation ;
Traitement mécanique ;
Traitement par les composés oxygénés de l'azote (c'est à dire l'acide nitrique modifié ) ;
Affinage ;
Emmens regarde le traitement mécanique comme la causa causans du procédé .Compte tenu qu'Emens était un chimiste métallurgiste , il est pratiquement certain qu'il eut connaissance de procédés spagyriques anciens pour produire de l'or à partir de l'argent en une dizaine de jours . En effet , nous retrouvons une similitude entre le vieux procédé allemand et celui d'Emmens pour ce qui concerne la trituration , laquelle serait responsable de la transmutation en or . Mais Emmens insiste sur le fait que son procédé ne fonctionne qu'avec l'argent Mexicain pour produire de l'argentaurum ( argent-aurifié ) , et c'est sur ce même argent que Tiffereau proclama avoir produit de l'or par action de l'acide nitrique sur l'argent et exposition au soleil , expérience qu'il ne sût reproduire avec succès devant l'académie des Sciences vers 1847 .Fusion froide
Pons & Fleishmann en 1989 ont médiatisé le terme fusion froide par l'annonce de leur découverte de la fusion du deutérium au cours d'une électrolyse . Mais la vérité est qu'on peut remonter en 1964 au français Camille Paraire qui prit un brevet sur un procédé de fusion nucléaire du deutérium par l'action d'un puissant champ magnétique ! En 1964 aussi , le japonais Ohsawa produisait K-39 par réaction entre Na-23 et O-16 dans un tube à décharge ( Q = +20KeV et VCoulomb = 16,86 MeV ; Q = variation de masse en unité d'énergie ) dans le but de vérifier les dires du Breton Louis Kervran . Ces réactions de transmutations sont du même type que les réactions obtenues par Spagyrie .
Les observations de transmutations nucléaires à faible énergie , non reproductibles à volonté dans beaucoup de cas , se sont alors multipliées :Tansmutation du carbone en fer : 2 C(6,12) + 2 O(8,16) -> 2 Si (14,28) -> Fe (26,56)
L'américain Toby Grotz , reprenant un travail antérieur , utilise un arc électrique . Une électrode de charbon est mise en contact avec de la poudre de charbon actif exempt de fer mise sur une plaque de cuivre ou d'aluminium . Au bout de 4 périodes de 10 minutes , 1,54 g de fer magnétique ont été produit . Cette expérience fait intervenir un choc thermique , mais le plus intéressant est que le Q de réaction est de +20 KeV et la barrière de Coulomb de 10,26 MeV pour la formation de Si-28 et de +20 KeV pour la formation de Fe-56 , ce qui signifie que dès le démarrage de la réaction , elle peut se propager de manière à obtenir une quantité important de fer . Il ne faut pas trop raisonner en terme de poids , mais plutôt en terme de nombre de noyaux transmutés , lequel est énorme durant un si faible laps de temps . Cette réaction étant exo-énergétique , elle produit à chaque transmutation un peu d'énergie qui transférée dans le milieu favorise l'entretien de la réaction , un peu comme le grillage de pyrites .
Raisonner en terme d'énergie devient très fructueux si l'on procède au calcul de l'énergie dégagée par ces réactions exoénergétiques . Dans le cas précédent le bilan est de 80 KeV par atome de fer formé . Les 1,54 g de fer correspondent à 16 10^22 atomes de fer , d'où l'énergie totale dégagée : 128 x 10^20 MeV , qui vaut 465 Kg de TNT !
Ce résultat , pour le moins surprenant , n'a de sens que si l'émission de l'énergie est instantanée . Dans le cas présent , elle est libérée en 40 minutes , soit une puissance de l'ordre de 830 KWatts !!!!
L'émision d'une telle puissance calorifique émise , même si une grande partie est absorbée par l'environnement , ne peut passer inaperçue , et Toby Grotz , lors de la présentation de son article à College station (Texas), en Septembre 1996 , ne s'est pas préoccupé du calcul du dégagement d'énergie , tout au plus a-t-il signalé que l'électrode de carbon avait atteint 136°C . Or c'est à partir d'un tel calcul que la compréhension du processus alchimique de synthèse du noyau super-lourd a été possible . Car s'il faut concilier des résultats connus , de physique nucléaire relatifs aux transmutations , il est inévitable d'admettre que toute réaction nucléaire à basse énergie ne peut être que le résultat d'une synergie de réactions nucléaires exoénergétiques et endoénergétiques , et cela quel que soit le sytème étudié . Par conséquent , hormis les réactions nucléaires endoénergétiques classiques , il faut donc rechercher l'énergie de processus de déclenchement de ce type de réactions nucléaires à basse énergie , et le calcul montre qu'elle est bien très faiblement endoénergétique . Aussi , sur la base de résultats classiques et au vu de résultats expérimentaux standards , il est possible par le calcul des bilans énergétiques de prédire la faisabilité de réactions nucléaires à basse énergie .Production d'or ou d'argent par choc thermique .
Il s'agit de mélanger des sels minéraux avec de la silice et de la poudre noire . Le mélange enflammé produit après refroidissement des particules d'or ou d'argent . Le Dr. Lin de l'Université du Texas a obtenu 5 mg d'or en 1992 . Avec cette méthode j'ai produit un morceau d'argent et deux fois une particule d'or . Le seul problème est qu'il est très difficile de reproduire les résultats ; pour preuve , en septembre 1996 le Dr. Lin a présenté un travail sur ce sujet décrivant l'expérience de 1992 , ce qui montre que toutes les autres expériences réalisées par la suite ont échoué .
Notons que ce type d'expérience se rapproche beaucoup de la spagyrie ancienne . Il semblerait que l'américain Champion se soit fortement inspiré de vieux textes pour mettre au point ses procédés , son utilisation des travaux d'Emmens est aussi notable .
On peut , malgré le nombre important de paramètres , optimiser cette méthode en calculant les Q des réactions nucléaires possibles , il ne semble pas que cela ait été fait , d'ailleurs personne ne s'est intéressé au bilan énergétique des réactions .Electrolyse
L'expérience initiale de Pons & Fleishmann a vite été dépassée par les travaux d'autres chercheurs , notamment le japonais Mizuno et l'américain Miley . Ce dernier opérant avec des microbilles de plastic recouvertes d'une couche monoatomique de nickel a observé un rendement de transmutation de 40 % : on obtient des éléments plus lourds et plus légers que le nickel. Cette méthode est reproductible dans certaines limites : il a été remarqué que l'on obtient soit des transmutations , soit un excès d'énergie , jamais les deux . Miley dit que " The result of transmutation of the host metals is generalized by actively addind others nuclides into the near surface or interface for inducing desired transmutations " , ce qui a une forte odeur d'alchimie : ferment alchimique .
Sonofusion
La sonofusion permet de produire des gains d'énergie considérables , mais aussi des transmutations au niveau des électrodes . C'est justement le point le plus gênant du procédé puisqu'il limite la durée de vie de l'appareil .
Qu'en est-il exactement de la fusion froide ?
Quels sont les liens avec la spagyrie et l'alchimie ?
Ses sources historiques sont , de toute évidence , l'alchimie et la spagyrie , remarquons au passage que le declin de l'intérêt de scientifiques pour ce type de réactions coincide avec le début de la connaissance du noyau atomique . Le problème est que le développement scientifique s'est réalisé en érigeant le modèle atomique en dogme avec pour conséquence que pour provoquer des réactions nucléaires il faut une énorme source d'énergie . Le résultat est qu'il est devenu impossible d'expliquer ce phénomène de fusion froide sans devoir remettre en question les modèles théoriques actuels . Revenant à l'alchimie , nous remarquons que l'explication proposée ne remet pas en cause toutes les théories . En effet la fission de l'uranium produit deux fragments avec une énergie suffisante pour que par choc avec un noyau d'uranium celui ait assez d'énergie pour qu'il franchisse la barrière de fusion et produise des fusions nucléaires avec les noyaux légers du mélange ( ces réactions ont des Q négatifs , elles sont endo-énergétiques ). Puisque la synthèse de la Pierre Philosophale est le résultat d'une synergie de réactions nucléaires , il est concevable de dire que la fusion froide est nécessairement une synergie de réactions nucléaires en raison de la production macroscopique d'éléments ( quand le milieu possède assez d'énergie provenant des réactions exo-énergétiques , alors des réactions nucléaires endo-énergétiques peuvent se produire ; si les conditions de production de ces réactions endoénergétiques ne sont pas réunies , alors le système sera générateur d'énergie ) , et justement ce concept de synergie a été repris à son compte par Miley pour expliquer les phénomènes observés. Il faut aussi expliquer la possibilité de réactions nucléaires en plusieurs étapes : c'est ce qui a été fait au cours du congrès international sur les réactions nucléaires en plusieurs étapes qui s'est tenu à Trento ( Italie ) en Juillet 1998 , sous la direction de Arthur Kerman du MIT (USA) .
Encore une fois , il est curieux de constater que ce qui omnubile les physiciens nucléaires , c'est cette barière de fusion : des gens intelligents devraient considérer un fait expérimental assez représentatif puis rechercher , sur la base des rendements de transmutation , la logique possible d'un mécanisme réactionnel , considérant que puisque pour une barrière de fusion donnée , l'expérience montre que l'on peut la franchir , alors pourquoi , et la réponse se trouve inévitablement dans l'étude des énergies mises en jeu .
Que cela plaise ou non , la compréhension de la fusion froide est bien la conséquence de la compréhension de l'alchimie . Pourtant il reste toujours une question à résoudre : dans le cas de l'alchimie , la fission de l'uranium est la source d'énergie propice au déclenchement de réactions nucléaires , qu'en est-il dans le cas des phénomènes de fusion froide ? Tout d'abord il faut remarquer que le processus alchimique conduit à un élément très lourd d'où l'utilisation d'une source d'énergie suffisante pour obtenir cette synergie de réactions nucléaires sans faire appel à des procedés de trituration ou très haute température ( quoique la voie sèche est un cas différent qui permet d'accélérer le processus alchimique )). Mais dans le cas de la fusion froide , la transmutation du carbone en fer montre qu'il s'agit d'une réaction exothermique dégageant peu d'énergie , par conséquent il est évident que pour tout phénomène de fusion froide , il existe des mécanismes de réactions nucléaires avec des Q de réaction positifs permettant une poursuite du mécanisme de transmutation .Remarquons que dans le cas de sytèmes biologiques , l'énergie dégagée doit être limitée de manière à ne pas détruire le système .
Du point de vue de la physique nucléaire , que le Q d'une réaction nucléaire soit positif et de plus assez faible ( de l'ordre de plusieurs dizaines de KeV ) est un point intéressant si l'on se réfère à des transmutations biologiques , mais il n'est pas tout puisque la réaction nucléaire ne devient possible qu'à partir du moment où les noyaux sont en contact , et c'est ce point qui a réuni le plus d'opposants à la fusion froide .
Il faut alors considérer les facteurs qui peuvent réduire cette barrière de fusion (entre deux noyaux de nombre de masse A1 et A2 et de charge Z1 et Z2)donnée par :
On doit pouvoir agir sur les nombres de masse A , ou sur les charge Z . En fait le seul paramètre accessible naturellement , c'est à dire par voie chimique , c'est le paramètre Z . Et la façon la plus probable est par une diminution de la charge par capture électronique ( capture K ou autre ) . Le problème est de provoquer ce type de réaction . Nous savons qu'il est possible de provoquer des perturbations de la vitesse de désintégration radioactive suite à des variations de pression , température , champ magnétique et champ électrique . Par exemple une augmentation de pression de 0.001 bar à 200 Kbars provoque un accroissement de 0.5 % de la vitesse de désintégration de Be-7 noyau qui possède une branche de désintégration par capture électronique !
Dans le cas des procédés spagyriques , dont celui d'Emmens et les réactions par choc thermique , il est possible de penser que la réactivité conduisant à des transmutations par fusion nucléaire sera accrue par l'action conjointe des actions extérieures citées . La trituration , phénomène lent et continu , est capable de tranférer localement une grande énergie , si on lui adjoint un champ magnétique intense , l'effet sur la barrière de fusion sera plus grand , .. par ailleurs l'effet de résonance n'est pas à négliger car c'est lui qui agit en électrolyse , sonofusion , trituration . Il est aussi fort possible que la méconnaissance de tous les paramètres capables de réduire la barrière de fusion est la raison de la non-reproductibilité de beaucoup d'expériences de fusion froide .
Un autre point à étudier est celui de l'abondance isotopique des éléments chimiques résultat de la genèse des éléments chimiques . En 1984 , j'ai réalisé un classement des éléments chimiques en fonction d'un critère particulier : quel est l'élément le meilleur dans les conditions naturelles ? J'ai choisi l'or en raison de ses remarquables propriétés dont la plus intéressante est son abondance isotopique naturelle de 100 % . Tous les éléments se situent sur une sorte de courbe très particulière dont le premier minimum se situe au scandium .
Le nombre d'isotopes obtenus artificiellement donne à penser que dans la nature , les réactions de transmutation à faible énergie produisent des intermédiaires qui se transforment aussitôt en l'élément le plus stable . Comme ces réactions nucléaires donne un produit déficient en neutrons , l'élément final obtenu est de numéro atomique inférieur à Z1 + Z2 , sauf dans le cas des éléments légers , par exemple dans le cas de la réaction de transmutation du carbone en fer ou du sodium en potassium . Ainsi pour produire du platine , on peut tester un mélange d'antimoine , nickel et lithium , pour produire du radium un mélange de bismuth et bore , bref il n'y a que l'embarras du choix avant de calculer les Q de réaction des chemins possibles conduisant aux isotopes , ce qui évite de réaliser des mélanges ésotériques sans aucune justification rationnelle comme c'est le cas actuellement ( un petit logiciel en Visual Basic 5.0 me permet , à partir de la base de données des masses des isotopes , de calculer les paramètres de fusion , V et Q de réaction ; ainsi pour produire de l'or à partir de l'argent il existe un chemin donnant Q faiblement négatif , de même pour la production d'argent à partir du cuivre ) . En termes différents : en synthétisant de nouveaux isotopes , les physiciens nucléaires n'ont fait que créer les éléments intermédiaires de réactions nucléaires par fusion froide . C'est alors qu'intervient cette courbe de classification des éléments puisqu'elle situe la position de l'élément créé par rapport à l'élément existant ; selon les conditions présentes dans le système , il existera au moins un chemin préférentiel pour les réactions de transmutation .
Un cas à remarquer , parmi d'autres : celui de l'arsenic . Dans la nature on trouve 1 seul isotope , As-75 . Si nous considérons la fusion de cet isotope avec un proton ( réaction exoénergétique ), on passe à l'élément Se-76 , qui constitue 9,36 % de l'isotope naturel . Pour l'électrolyse et la sonofusion , les deux phénomènes les plus étudiés , la solution se trouve dans l'étude des phénomènes de résonance puisqu'il s'agit de deux systèmes oscillants . Mais dans le cas des transmutations induites par des micro-organismes ? c'est sans doute la lumière qui serait responsable du phénomène ce qui sera peut être confirmé prochainement par de curieuses expériences en cours menées par un chercheur privé. Ce type de transmutation conduit à penser que toute réaction de transmutation à faible énergie pourrait être le résultat d'échanges électroniques . En conclusion:toute réaction de transmutation nucléaire à basse énergie est le résultat d'actions extérieures , sur les couches électroniques , favorables à des phénomènes de capture électronique qui conjugués à des effets de résonance induisent une synergie de pseudo réactions nucléaires en chaînes de type endo/exo-énergétique .Les Q des réactions nucléaires sont soit positifs ou faiblement négatifs .
Vérification expérimentale
Sur la base de ce qui a été dit il est tout a fait possible de procéder à des vérifications expérimentales , la méthode est très simple et son résultat incontestable .
Ce n'est quand même pas à moi de faire le boulot des scientifiques fonctionnaires français en leur disant comment procéder : ils sont payés pour être efficaces même si leur productivité est inversement proportionnelle au salaire reçu ; ils forment l'élite de la France , Aaah , Aaah , Aaah .
Au moins une chose est sure : ils ont presque réussi à fabriquer un porte-avion nucléaire .
La découverte de deux nouveaux éléments superlourds a été annoncée par les scientifiques du laboratoire national Lawrence Berkeley du département de l'Energie. L'élément 118 et ses produits de désintégration immédiats dont l'élément 116 .
Les éléments ont été produits avec un cyclotron de 88-pouces en bombardant des cibles de plomb-208 avec un intense faisceau ( 2 trillions d'ions / s ) de Krypton-86 d'énergie 449 MeV de manière à avoir un noyaux composé avec une faible énergie d'excitation .
Pour obtenir ce résultat , le laboratoire américain a fait appel à plusieurs scientifiques Européens , dont le théoricien Polonais Robert Smolanczuk car il a calculé que la réaction utilisée devrait permettre d'obtenir des rendements de production intéressants .
L'isotope de l'élement 118 , identifié à Berkeley , de nombre de masse 293 contient 118 protons et 175 neutrons . Il se désintègre moins d'une milliseconde après sa création en émettant une particule alpha , donnant alors l'élément 116 de nombre de masse 289 , qui lui , aussi alpha-radioactif , produit l'élément 114 , et ainsi de suite par radioactivité alphaz jusqu'à l'élément 106 .
C'est par l'observation de ces six particules alpha durant une seconde que les scientifiques assurent qu'il s'agit de l'élément 118 . Au cours de 11 jours d'expérience il a été observé 3 évènements de désintégration qui indiquent qu'il s'est formé 3 atomes de l'élément 118 .
Cette annonce américaine faite en Juin 1999 montre que le noyau superlourd , et de surcroît désintégré , revient très cher , quelques 100 milliards de $ l'atome . Par conséquent , sur la base de ce chiffre , on peut évaluer le prix public HT de la Pierre Philosophale à quelque chose comme 10^36 $ le gramme ( toute la fortune financière de l'humanité depuis son existence jusqu'à son terme , ne pourrait payer cette somme ).
La vérité est que la science nucléaire a besoin de se faire valoir pour justifier son budget , et cette course aux superlourds , abandonnée il y a quelques années , apparaît être , pour ces scientifiques , un illusoire espoir pour ne pas être traité d'escroc , de dilapideur des fonds de la comnunauté , par les contribuables . Remarquons qu'ils ont encore de beaux jours devant eux avec tous les malades mentaux qui ont transformé l'alchimie en un substitut de religion , rendant ainsi très difficile de faire comprendre au public que l'alchimie c'est tout autre chose . Qui a intérêt à ce que l'alchimie soit déconsidérée ? Si l'on sait que la connaissance alchimique représente la connaissance absolue de la matière , alors on n'a pas à être surpris .
Compte tenu des conditions opératoires il est hors de question de pouvoir obtenir une quantité pondérable de noyau superlourd 118 . Mais si l'on se réfère à l'hypothèse émise concernant la Pierre Philosophale : ces noyaux superlourds ne peuvent exister à l'état ion , notons que les américains ont parlé d'atome , comme pour exorciser cette hypothèse incontournable qui signifie qu'ils se comportent comme ceux qui voudraient produire de l'eau liquide en opérant à haute température .
Le fait est que la découverte de ce noyau 118 se base sur la mise en évidence de son processus de désintégration , alpha dans ces conditions expérimentales Il a bien baissé le niveau scientifique ( ne pas confondre avec le niveau technique qui consiste à imaginer des équipements plus performants et qui reprend souvent des découvertes scientifiques faîtes au siècle dernier ) .
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