Délit d'esprit critique

Le culte du mensonge


Vous avez pour père le diable
et ce sont les désirs de votre père
que vous voulez accomplir.
Dès l'origine ce fut un homicide;
il n'était pas établi dans la vérité
parce qu'il n'y a pas de vérité en lui;
quand il dit ses mensonges,
il les tire de son propre fonds,
parce qu'il est menteur et père du mensonge.

Evangile selon St Jean 8,44


  Pourquoi l'Alchimie dérange ?
  La recherche de la vérité scientifique est devenue un délit
  Les néo-alchimistes
  L'opinion de Chevreul
  L'opinion de Solazaref
  Fulcanelli : une typique escroquerie
  La vérité sur l'alchimie
  Curieuses coincidences
  Rétablir les faits
  Le monde caché
  Le conformisme scientifique

  Pourquoi l'Alchimie dérange ?

En 1980, au cours d'un bref séjour en France j'ai revu un camarade de Fac qui préparait un Doctorat de Physique Nucléaire. Il me fit savoir que les physiciens nucléaires portaient un vif intérêt à l'alchimie, mais quelques années plus tard je constatais que cette corporation n'apprécie que l'on marche sur ce qu'elle considère comme son terrain d'étude : les propriétés nuclaires de la matière dont elle s'estime propriétaire.
- Est-ce criminel que les faire passer pour des cons en mettant en exergue quelques bizarreries enseignées dans les facultés ?
- Est-ce interdit de proposer une explication de type scientifique entre une réputée chimère et le savoir nucléaire admis ?
Soyons clair ! A partir du moment où l'on décide de résoudre un problème il faut s'en donner les moyens intellectuels et matériels (sur ce dernier point, Einstein fut nul , sur le premier il piqua les idées de Solvay). La veille de mon départ de France pour le continent américain, je me trouvais à Paris chez des amis et regardais la Télé qui présentait un problème à résoudre "Faire quatre triangles équilatéraux égaux avec six allumettes", les gens faisaient la queue pour montrer leur savoir. La solution me vint très vite à l'esprit au vu des infructueuses tentative des participants : puisque la solution n'existe pas dans un plan à deux dimensions, il faut nécessairement passer dans un système à trois dimensions , et donc la solution est le tétraèdre qui présente bien quatre faces équilatérales.
Pour l'alchimie, le jeu de résolution du problème a été similaire :
- Supposons que l'alchimie est fausse : ... Le problème est de prouver que l'alchimie est fausse.
- Supposons que l'alchimie est vraie : le problème doit présenter une solution :

- Il existe une Pierre Philosophale : c'est nécessairement un composé chimique d'un élément nouveau, donc super-lourd.
- Synthétiser cet élément en une seule étape est impossible ! ... pas de problème : c'est nécessairement un mécanisme en plusieurs étapes.
- Une source d'énergie ! ... évidemment, cela ne peut être que l'uranium, donc la pechblende autrefois déchet minier est la matière première des alchimistes.

Testez tous les éléments chimiques connus ainsi que leurs combinaisons, vous aurez beau essayer, vous ne produirez pas un kilogramme d'or pur à partir de mercure et votre poudre de perlinpinpin. D'ailleurs quand le présentateur(rice) Télé vous annonce avec un air crétin qu'il va vous montrer un alchimiste, soyez assuré que ledit alchimiste est au niveau intellectuel du présentateur(rice). On vous fait des émissions de ce genre dans le cadre du programme de crétinisation de la population élaboré par la Secte.
Je me suis attaqué tardivement à l'étape N°2 en constatant le peu d'intérêt rencontré par mon travail en 1984, mais aussi à partir de 1987 suite aux premières expériences. Après m'être familiarisé avec les concepts de base de physique nucléaire et étudié tous les premiers articles sur la radioactivité , réacteurs nucléaires, ... j'avais les outils pour étudier plus en détail l'alchimie sous l'angle scientifique pur (par opposition à l'angle scientifique classique qui consiste à se faire entretenir par la société pour ne rien trouver, création de clans,idéologues, secte des trois trous, népotisme, ...). Il me fut alors aisé de définir le processus le plus probable de création de cette Pierre Philosophale que je définissais comme Fluorure de Trinitium, le Trinitium étant l'élément super-lourd Z = 126. Mais en réfléchissant plus à cet élément trés particulier j'arrivais vite à préciser sa place dans la Table Périodique, mais aussi l'une de ses propriétés, la plus étrange : un absorbeur de nucléons !
L'équation de création de la Pierre a été définie sur le tard, elle est remarquabler car elle s'applique aussi aux processus spagyriques, lesquels se réfèrent à la production, en micro quantités, d'or ou d'argent, alors que via la Pierre produite par voie alchimique on réalise des transmutations sur des centaines de grammes avec des rendements de 99%.
Puisqu'il faut une énergie colossale pour réaliser en une seule étape la synthèse du composé super-lourd (il se désintègrera aussitôt car il aura emmagasiné trop d'énergie pour rester stable) il faut se référer à ce qui se passe dans la nature, toute l'astuce est là : supposons l'existence posible de ce composé dans la nature, quelles sont alors les moyens employés par la nature pour le synthétiser. Fusion directe impossible, ... donc c'est nécessairement un ensemble de fusions nucléaires, les unes donnant de l'énergie, les autres absorbant de l'énergie, c'est à dire une synergie de réactions nucléaires. Je puis vous assurer que je n'ai pas été mécontent d'avoir trouvé ce type de mécanisme sans avoir à piquer le travail d'un autre comme le fit Einstein.

    En 1996 il m'a été donné de présenter cette recherhe à un séminaire sur la fusion froide : l'accueil fut glacial. Il se trouvait parmi les assistant un représentant de Los Alamos dont la mission était de se renseigner sur ce qui se disait sur la fusion froide. Mes tentatives au cours d'un repas pour le lancer sur le sujet de la relation uranium - procesus nucléaire naturel décrit par les textes alchimiques furent vaines. Le type resta de marble, muet comme une carpe (ce terme est très approprié car ces gens sont de fait les carpettes de leurs supérieurs, eux-mêmes ....). En France, que l'on se rassure, il en est de même.

   Quel est alors l'impact du fait scientique alchimique sur les zigottos qui , les uns parce qu'ils appartiennent à la Secte, les autres parce que croyant tout savoir ils ne peuvent admettre que cela soit faux, ce qui équivaudrait à X = 0 ?
C'est, il faut le dire, le coup de pied au cul à toute une pseudo-caste qui a, durant des décennies, instauré une sorte de terreur mentale sur le monde. Le Feu nucléaire ! , le club des puissants alors que de bonnes zibounettes travailleuses sont plus efficaces pour neutraliser un pays que des bombinettes. A l'orgueil des artisans du feu nucléaire s'est opposé, non pas quelqu'un du sérail, ... mais un obscur chimiste issu on ne sait d'où , avec la prétention de leur donner des leçons sur les propriétés des noyaux atomiques! Il avait été clamé haut et fort que seul des laboratoires de haute technologie pouvaient prétendre faire les découvertes du futur, et voilà que ce chimiste :

- Démontre que l'alchimie n'est qu'une simple recette de synthèse nucléaire !
- Déclare que cette recette à la portée de tous les pays, pour peu qu'ils disposent de gisements d'uranium !

Cela deviendra gênant quand les pays disposant de ressources uranifères mettront l'embargo sur toutes les exportations d'uranium. Pour le mercure utilisé pour la transmutation en or, c'est fait : Europe et USA ont déjà pris le décret interdisant, à partir de 2011, toute exportation de mercure, toute vente : une façon sans doute de réserver à la Secte le monopole des transmutations alchimiques ? Une autre proposition de loi concernant les fiches signalétiques de l'or commercialisé est en préparation ! on doit trouver des traces de thallium dans l'or de transmutation.
L'Inde s'intéresse à l'alchimie depuis longtemps, mais si là-bas mon travail est connu, par contre je ne connais pas leur direction d'interprétation des textes anciens, comme quoi la tradition du secret perdure, chacun croyant pouvoir réussir là où des milliers ont échoué !

Les apôtres dirent au Seigneur : " Augmente en nous la foi. " Le seigneur dit : " Si vous aviez de la foi
comme un grain de sénevé, vous auriez dit au mûrier que voilà : " Déracine-toi et va te planter dans la
mer " , et il vous aurait obéi ! Luc, 17 5-6

L'expérimentation alchimique n'est pas un travail de technocrate, il est des choses que l'on ne peut planifier. Le Pouvoir n'appartient qu'à celui qui a le Savoir.
Mais l'action du composé alchimique ne se limite pas aux transmutations. Rêve de la Secte qui perdure depuis plus de 200 ans : la fontaine de jouvence pour eux, le cercueil pour les autres; elle n'obtiendra rien d'autre que le destin d'Epiméthée.

  La recherche de la vérité scientifique est devenue un délit

La société française devient chaque jour plus soumise à la dictature du mensonge propagé par une minorité qui exerce sur nos esprits toutes les subtilités que lui offrent les moyens de communication, en particulier Internet qui, autrefois un espace de liberté d'expression et d'échange d'idées, est devenu aujourd'hui la pièce maîtresse du programme de manipulation des masses dans le but de recréer le monde de Babel que Dieu détruisit une fois, non avec un certain humour. ...
Non content de pouvoir noyer la vérité par la propagation massive de mensonges, ... tenant compte du dogme que la loi de la majorité reflète nécessairement l'expression la plus approchée de la vérité, ... des puissances occultes se sont employées à museler au mieux tous les moyens d'expression de la population :

Mais surtout, sans presse, sans livre, sans radio et sans télévision, la subversion reste stérile. L'agent même sur quoi repose cet esprit noir est la médiatisation. C'est ce qu'on bien compris les francs-maçons qui se sont littéralement emparés de tous les moyens d'information. Ils rendent ainsi impossible la circulation d'une information autre que la leur. Et, comme cette dernière couvre un très large éventail d'activités, le peuple ne se rend pas compte qu'elle est la censure même.

Roger Peyrefitte "Les fils de la lumière". :

Par des lois il est tenté de briser toute tentative de divulgation d'informations non conformes à celles issues des loges occultes. Si vous savez qui est qui, vous pouvez aussitôt en tirer des conclusions et relativiser les discours de ce groupe sectaire .
L'objectif des franc-maques est d'instaurer la république universelle, mais il faut savoir que catholique vient d'un mot Grec qui veut dire universel, ce qui signifie que leur projet est d'aboutir à une république catholique . Le diable qui les inspire se rendant compte de sa bourde leur susurra alors ce nom de mondialisme en souvenir de World War I et II .
Si Roger Peyrefitte nous signale vers 1970 la perte de notre liberté d'information, il ne pouvait alors savoir qu'elle allait s'étendre à Internet et que par des lois il serait alors possible de transformer ce qui était un lieu d'échange d'idées en supermarché luciférien : porno toutes catégories, désinformation, new age, ... et que ceux qui ne rentrent pas dans le cadre des idées propagées par les loges lucifériennes devront être aussitôt dénoncés aux fournisseurs d'accès et autorités civiles. C'est ce qui se passe en France, mais comme il existe encore dans ce pays des pôles de français soucieux de conserver leur liberté il n'est pas si simple de neutraliser les opposants comme celà fut le cas en 1945 où l'on trouvait des juges complaisants pour signer plus de 400 condamnations à mort par jour , ... des jeunes de 2O ans qui avaient eu le malheur de dire un mot de trop contre les bolchéviques. Au nom de la mémoire de l'histoire il faut préciser que le Parti Communiste a été l'allié d'Hitler dès l'alliance Staline-Hitler; son travail consista à saboter la fabrication du matériel militaire français, sans doute avez-vous un parent qui vous raconta qu'au front, en 1940, il disposait d'un fusil neuf et de cartouches sabotées... d'où le salut dans la fuite.(Sur Canal Académies vous trouverez peut-être des fichiers audio sur le sujet)
Une première fois mon site d'Imaginet a été visé par les néo-alchimistes qui informèrent une radio que je qualifiais de radio en charge de la crétinisation de la population française. J'avais retranscrit une émission sur l'alchimie, assez savoureuse d'ailleurs, où il apparaissait clairement que le néoalchimiste présenté par son éditeur et soumis aux questions du journaliste et observations d'un chercheur du CNRS, était incapable de développer une argumentation à la hauteur de sa prétention d'être un alchimiste. Par la suite j'appris que c'est le fils d'un néoalchimiste décédé qui avec d'autres compères avait contacté cette radio... Ben , je ne leur faisais pas de pub pour vendre leurs merdes.... Le comique de la situation a été qu'une première fois les avocats sommèrent Imaginet de fermer mon site et m'ordonnèrent de corriger sous peine de goulag. Leur faisant remarquer que pour censurer mes dires il me fallait avoir accès à mon FTP, ... ils sommèrent de nouveau Imaginet pour qu'ils me donnent l'accès au site.

Dr. Cau,

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Evidemment les * remplacent les lettres. Figurez-vous qu'au moment des élections présidentielles de 2001, j'étais sur un forum, vrai nom et sft e-mail. Un bolchévique a écrit à l'e-mail sft pour demander que l'on me vire de la boite supposée m'employer.


  Les néo-alchimistes

Les Français sont de grands consommateurs d'"alchimie", tout du moins quand il s'agit de saliver sur le sujet. Je porte à votre connaissance ce qu'en dit un docteur es sciences (pas occultes) sur une radio Parisienne où j'ai eu l'occasion de m'exprimer fin 1994.

L'ALCHIMIE, AVEC PATRICK BURENSTEINAS RADIO ICI & MAINTENANT! 95.2,18 JANVIER 2005
.
ALEX – Vous êtes à l’écoute de Radio Ici & Maintenant!, 95.2. Notre invité est Patrick Burensteinas, docteur en physique quantique, qui nous parle d’alchimie aujourd'hui, de l’alchimie dans le sens le plus large du terme, vous allez voir, ça regroupe beaucoup de choses. Alors c’est vrai que la première question qu’on peut se poser quand on parle d’alchimie aux gens, à une personne qui ne connaît pas le sujet, c’est – même si on a vu que ce n’était pas le but : est-ce qu’on a vraiment réussi à transformer le plomb en or ? On le dit.
P. BURENSTEINAS – On le dit.
ALEX – Ça vous est arrivé, vous.
P. BURENSTEINAS – Bien sûr. C’est une excellente question, à laquelle je ne répondrai pas, bien sûr, puisque la quête est personnelle, mais d’un point de vue technique rien ne s’y oppose. Rien ne s’y oppose…
ALEX – Pourquoi vous ne répondrez pas à cette question ?
P. BURENSTEINAS – Pour éviter les polémiques…
.................
ALEX – C’est très gentil de m’amener vers la matière première. On avait une personne sur cette antenne, il y a quelques années, Albert Cau, alchimiste que vous connaissez sûrement : pour lui, la matière première, c’est la pechblende.
P. BURENSTEINAS – Oui, encore une fois, bon, chacun suit sa voie, c’est-à-dire…
ALEX – Mais est-ce qu’on peut dire – justement, ça m’amène à cette question – que cette matière première est différente pour chacun ?
P. BURENSTEINAS – Il faut savoir quel est le but, c’est-à-dire à quoi ça sert. On sait que pour faire la pierre philosophale, il va falloir prendre un corps purifiable. A la limite, on pourrait partir d’un boulon ou d’une charentaise, puisque finalement notre création, c’est un peu comme un arbre, et chaque chose manifestée est comme une feuille de l’arbre. Par conséquent, toutes les feuilles conduisent au tronc, quelle que soit la feuille, sauf que pour nous, individus, humains, opératifs, il y a des choses plus faciles à faire que d’autres. Ou en tout cas qui nous semblent plus faciles, c’est peut-être un système de croyances mais peu importe, on reste à l’intérieur. Et il se trouve que, par expérience, eh bien, il y a des matières qui ressortent plus que d’autres. Mais peut-être qu’on n’a pas essayé avec d’autres.
Et il se trouve que tous ceux qui sont arrivés à quelque chose sont toujours partis de deux matières particulières, et aucune autre. Les Occidentaux partent plutôt de l’antimoine, et les Orientaux partent plutôt du sulfure de mercure, c’est-à-dire la voie du cinabre. Alors pourquoi on parle de la pechblende ? Eh bien, on a imaginé que la radioactivité était une manière de transmuter les choses – et c’est vrai, puisque les transmutations radiochimiques, eh bien, c’est quelque chose qui existe naturellement. Donc, personnellement, je ne pense pas qu’on puisse partir de la pechblende pour arriver à quelque chose, mais encore une fois ça n’engage que moi. Je pense qu’on part soit de l’antimoine, soit du cinabre.

Notons l'ambiance de mystère distillée par cet "Alchimiste" ! Il laisse entendre qu'il a transformé du plomb en or, ce qui n'a jamais été signalé par les bons auteurs alchimistes : la poudre transmutatoire était testée sur le mercure, élément liquide à la température ambiante, de numéro atomique Z = 80. Mais dans l'imagination populaire française le plomb est préféré au mercure.
La question intéressante est celle qui se rapporte à la matière première. Sanguis Naturae , texte d'alchimie Anglais, commence par l'étude des caractéristiques de la matière première requise par l'Art, et ceci en fonction des propriétés de la Pierre. Il en résulte une matière unique aux propriétés uniques capable de générer cette Pierre. Or le docteur es sciences semble avoir totalement oublié son bagage scientifique universitaire. C'est l'une des caractéristiques de plus 99% des amateurs d'alchimie français : qiel que soit leur degré de culture, quand il s'agit de l'alchimie, ... ils pètent les plombs. Il n'est guère difficile d'en comprendre la raison si l'on sait que le mystère de l'alchimie a traversé les siècles. Ceux qui, par malchance pour eux, tombent dans le piège de l'alchimie perdent toute capacité intellectuelle à analyser le fait alchimie. Ils en sont réduits à répéter ce qui a été écrit au cours des siècles sans prendre assez de hauteur pour analyser intelligemment le problème, à moins que l'éducation Marxiste française n'ait poussé un peu trop loin le bouchon en décrétant que du savoir scientifique il faut faire table rase ! pour atteindre la connaissance alchimique, ce qui en plus d'être une connerie absolue est une perversion de la raison naturelle.
Quand les Anciens parlent du cinabre, ils se réfèrent en fait à leur deux matières source de la Pierre. Le Cinabre est le sulfure de mercure, le sulfure correspond au principe concret Soufre, c'est à dire le sel d'uranyle jaune, et le mercure fait référence au Mercure , principe liquide tiré de la fluorite. Ceux qui ont pris à la lettre le nom de Cinabre, ont depuis des siècles grillé en vain des tonnes de ce minerai, tout comme ceux qui fascinés par les ouvrages de Basile Valentin ont opéré avec l'Antimoine, nom donné autrefois à la stibine, sulfure d'antimoine utilisé pour purifier l'Or ; dans le cas de ce minéral, le soufre se rapporte au sel d'uranyl et l'antimoine au Mercure des alchimistes dont parle Artéphius, le choix de ce minéral par Basile Valentin provient du fait que le minéral stibine (sulfure d'antimoine nommé autrefois Antimoine) était utilisé pour purifier l'or).
En niant le caractère nucléaire de la fabrication de la Pierre et en attribuant à cette recherche je ne sais quel pouvoir de transmutation du chercheur, ces néo-alchimistes ne réalisent que la putréfaction de l'intelligence humaine. Mais attention, il ne faut pour cela exclure toute possibilité d'intervention de l'esprit sur la matière, pour peu que le milieu matériel s'y prête.


  L'opinion de Chevreul

Remerciez l'auteur du site qui reproduit les notes de Chevreul sur son étude du phénomène alchimique. Pour ceux qui ne le savent pas, Eugène Chevreul est un brillant chimiste (1786 - 1889) qui fit un travail remarquable sur la chimie des corps gras. Comme il se doit il examina aussi l'alchimie avec l'oeil critique du scientifique : les ouvrages de sa bibliothèque forment le fond Chevreul de la Bibliothèque du Muséum d'Histoire Naturelle (Paris). Vous trouverez annoté par Chevreul sur Le livre très ancien de la philosophie des anciens, de Crosset de la Haumerie; il identifie l'auteur avec Couronne, un Philosophe (non au sens alchimique). De même Cyliani est identifié...

  L'opinion de Solazaref

Je pourrai, évidemment vous raconter mes rencontres avec quelque néo-alchimistes et partager le profond sentiment de malaise qui en a découlé, mais je pense que le mieux placé pour parler des néo-alchimistes est Monsieur Daniel Winter.
Ce message (Forum de levity.com, l'e-mail a été écrit avec un clavier qwerty) de Daniel Winter, DUT mesures Physiques, ex-employé chez Michelin, qui forma un groupe néo-alchimique dont il devint le gourou Solazaref montrera ce qu'il en est de ces malades de l'alchimie.
Je fais remarquer que ce que j'ai pu appprendre de Solazaref montre que sa formation scientifique lui a évité de débiter les âneries des autres néoalchimistes. bien au contraire. Son travail de recherche a porté sur les réactions nucléaires induites par la foudre .

Fri May 10 15:55:49 1996
Subject: 0850 FRENCH: testamentaire de Solazaref
Date: Fri, 10 May 96 11:13:18 +0200
From: Ingo Bogliolo
Equinoxe de printemps 1966
Communication testamentaire de Solazaref au reseau INTERNET (premiere communication)
Mes chers curieux de Science et de Connaissance,
Apres avoir oeuvre durant plus de vingt annees pour l'enseignement de l'Alchimie, ce en dehors de ma propre experience de vie interieure, voici qu'il arrive ce que tous les groupes serieux ont connu: apres avoir donne son sang et sa vie a un certain nombre d'individus qui demandaient la connaissance hermetique, surviennent maintenant les classiques trahisons et autres naissances de groupuscules autodeclares et dont le but n'est evidemment pas celui de l'Art Hermetique.
Apres toutes ces annees et m'etant depense sans compter pour tenter de redonner naissance au merveilleux - porte meme d'entree de l'Alchimie -, j'ai du payer beaucoup de ma personne et pour ce il m'est arrive bien des malheurs. Certes il y eut de tres grandes joies. Je ne vous ferai pas l'affront de vous les enumerer et laisse le soin a nos disciples authentiques de gerer l'heritage des nombreuses expositions internationales, conferences et manifestations diverses qui souleverent un enthousiasme inimaginable.
Quelque peu lasse par tant d'energie donnee et ne tenant a la fois absolument pas a rester l'indetronable "gourou", aspirant d'autre part a poursuivre ma propre vocation, je me suis retire depuis le debut de l'annee 1995. Durant toutes ces annees, j'ai cotoye des centaines de personnes et notre congregation a amasse une somme peu croyable de documents divers : nous possedons des archives consequentes sur toutes les personnes que nous avons cotoyees. Ces archives que les disciples devoileront lorsque l'heure sera venue, demontrent actuellement deux choses:
- rares sont les individus authentiques et desinteresses qui aiment vraiment l'Alchimie, que donc sont tres nombreux les vautours se cachant sous les plus beaux attraits;
- l'esoterisme en general en cette fin de deuxieme millenaire est gravement malade de materialisme spirituel et de soif paranoiaque de pouvoir : vous ne vous imaginez pas le nombre de personnes qui veulent traverser les murs, aller au supermarche en levitation ou autres petites desirs d'intellectuels. Ceux-la ne sont pas dangereux. Ils ont toujours existe et existerons toujours. Par contre, les plus malins d'entre eux se sont appliques a extraire des connaissances plus pratiques et plus convaincantes de ce qu'ils ont appris de notre congregation : vous observerez de plus en plus l'emergence de petites groupuscules qui s'autodeclareront les descendants directs de la science infuse. Nous n'en eprouvons aucune gene parce que cela fait partie de la loi de la transmission de la connaissance et du cercle des epreuves des neophites. Depuis une annee et demie maintenant je n'ai plus que faire de toutes ces galipettes eternelles et je pense que vous avez compris que je n'ai rien a perdre. Le sens de la presente est simplement pareil a un vieux loup qui pousse du fond de sa montagne quelques derniers hurlements a l'intention des jeunes, car je les ai toujours aimes et j'ai toujours ete sincere vis-a-vis d'eux : d'ailleurs vous observerez que je ne tirerai aucun profit de ce que je vous communique ici, de quelqu'ordre que ce soit. Je vous parle a travers cet extraordinaire reseau qu'est INTERNET comme un vieil ami vous raconterait une histoire au coin du feu.
Vous verrez paraitre beaucoup de documents sur ma vie. J'espere que cela vous amusera, meme si 95% d'entre eux sont d'avance fabulatoires. Cela n'a pas d'importance : je veux simplement vous transmettre ici une partie de ma memoire.
Commençons par la voie sèche, c'est-a-dire par Fulcanelli. Vous entendrez la aussi bien des choses sordides. Et si mon Blason a du montrer d'autres voies, je dois vous preciser ce qui soit sur la voie seche. On me declarera tantot Adepte, tantot fumiste ou scélerat. Cela m'amuse. Mais le droit canon hermetique par lequel je puis vous dire cela sur la voie sèche ne peut être ni conteste ni mis en doute : historiquement je me promets de vous rappeler que c'est moi qui ai prepare le corps d'Eugene Canseliet, disciple de Fulcanelli. C'est moi qui l'ai mis en biere et qui l'ai veille, aide d'un seul compagnon dont je parle plus bas, en dehors bien entendu de la famille proche. Je suis donc patente pour vous dire que pas un des pique-assiettes et d'autres profiteurs qui s'autodeclarent disciples de la voie seche n'y etaient. A l'eloge funebre d'Eugene Canseliet, en dehors de la famille il y avait les amis. J'y ai vu les dignitaires secrets de la maconnerie authentique. J'y ai vu aussi Atorene pour lequel je garde une affection particuliere, les autres, qui ne venaient que pour grapiller et pomper un peu plus encore, couraient derriere nous avec les appareils photos: comme d'abitude... Mais le seul compagnon qui etait present a mes cotes que j'ai vu, le seul que j'ai vu s'inquiter du devenir materiel et familial de son vieux maitre malade, le seul que j'ai vu faire des centaines de kilometres pour pelleter la neige devant sa porte afin qu'il ne tombat pas, le seul que j'ai vu ne pas dormir pour lui, pour son vieux maitre est un etre dont j'ai toujours apprecie la loyaute. Je l'ai vu travailler des heures au fourneau conformement a la voie seche et si nos destinees se cont separees pour bien des raisons qui n'ont pas d'importance, il est actuellement le seul que je reconnaisse come heritier de Canseliet, c'est-a-dire de Fulcanelli. Je cite Roger Bourguignon. En dehors de lui, peut-etre d'Atorene et quelque part de ce sacre Jean Laplace, tous les autres me paraissent des rigolos et de purs et simples voleurs d'eritage.
J'ai ete viole dans mon amour pour ceux que j'ai aimes sincerement, ceux-la meme qui aujourd'hui se retournent contre moi et s'imaginent pouvoir prendre la barre de ce bateau ivre qu'est l'Alchimie. Laissez-les gesticuler et croire en leur science infuse car vous n'y changerez rien : des salauds resteront ad vitam #ternam des salauds. Vous rencontrerez aussi des dizaines de personnes se tarquant de m'avoir cotoye. Elles vous montreront elles-memes des lettres que j'ai pu leur ecrire alors qu'elles feintegnaient etre sinceres : verifiez toujours aupres de notre congregation si aujourd'hui ces personnes ne sont pas simplement de vulgaires receleurs hermetiques.
Dans notre tradition j'ai ete celui qui fut charge de mettre l'accent, a cause d'un formidable changement du au modernisme, sur le travail sur soi, ainsi que sur la pratique du laboratoire debouchant sur les Arts : il me parait en effet important de mettre en garde les curieux de Science contre toute autre interpretation actuelle de l'Alchimie. Il faut simplement savoir ce que l'on recherche vraiment en soi. Est-ce le pouvoir, est-ce l'illusion ou autre chose? C'est possible et permis. Mais qu'on ne se leurre pas sur les resultats! Je pense que sans changement interieur profond et sans une application immediate des travaux au fourneau et a l'Art, l'Alchimie ainsi tranforme par d'autres voies reste une utopie dangereuse menant a des deboires et bien des malheurs : tres peu de personnes au monde sont capable de travailler dans la purete du laboratoire par desinteressement et contemplation. Pour acceder a ce stade, il convient d'apprendre beaucoup et surtout de partager par l'Art ce lien avec le plus grand nombre. L'Art tout court permet cette union entre l'Alchimiste et la multitude. Si on ne partage pas cette connaissance avec elle, nous ne sommes alors qu'une vulgaire secte enfermee dans notre tour d'orgueil : reconnaissez donc les disciples potentiels a leur amour pour l'Art. Parmi les centaines de personnes que j'ai pu rencontrer, je garde un souvenir particulier et veridique pour Monsieur Nitzel aux Etats Unis, pour Monsieur Camille Coudari au Canada, pour les disciples de Van Bernus en Allemagne, pour les applications pharmacologiques develeoppees par les groupes Steiner en Europe, par quelques groupes Gurdjieff que l'on reconnait par le silence et le travail, pour des ingenieurs travaillant dans des groupes industriels a la pointe du progres comme Messieurs Yves Guinomet, Jacques Faure et d'autres encore. Ce ne sont la que quelques indications dont je publierai dans quelque temps l'integralite pour que les choses soient precises et claires.
Actuellement, pour ce qui concerne le fonctionnement de notre congregation, j'ai demande le silence a cause de la trahison d'anciens disciples et la fatuite avec laquelle ils se sont appliques a tenter de nous declarer une secte. Habiles dans les techniques de manipulation mentale, dont je leur ai montre les traits pour qu'ils s'echappent de leur propre intoxication, ils ont applique a notre encontre nos propres methodes. Par exemple, ils nous ont declares secte et ont tente de faire tout un tapage mediatique autour de cela, alors que nous avons des documents que vous pouvez consulter, et qui prouvent que eux servent la secte Osho, la franc-maconnerie politique type socialo-communiste et non l'authentique, l'extreme-droite internationale la plus dure, la plus reactionnaire et la plus anti-semite: l'ensemble des personnes se declareront groupe d'Alchimie par INTERNET et ayant sejourne chez nous appartiennent a cette fiente. C'est a cause d'elle que nous avons nous-meme subie une campagne de presse en 1988. En rejoignant ces personnes, dont nous avons eu le courage de nous debarrasser a grand peine, vous ne servez ni l'esoterisme ni l'Alchimie: vous ne faitez que rejoindre de puissantes sectes et apporter votre sang a l'extreme-droite internationale. Nous tenons a votre disposition tous les documents et preuves de ces assertions. Nous tenions a vous informer. Au fond, tout cela n'est pas tres serieux. Nous souhaitons en effet beaucoup de disciples a ces personnes qui apprecieront en leur temps un formidable retour de flamme dont ils n'ont pas idee.
Et nous leur souhaitons surtout des disciples aussi "appliques" qu'ils l'ont ete. Beneficiant actuellement de l'aura de notre propre Egregore, ils jouissent et sont ivres de pouvoir. Qu'ils en profitent, le vinaigre viendra bien assez tot.
Quant a moi je vous embrasse affectueusement tous, mes chers fous d'Alchimie, que vous soyez perdus dans le desert d'Allah, que vous priiez nantis de la kipa, que vous usiez vos genoux devant la croix, que vous soyez assis en lotus ou perdus derriere une machine. A un de ces jours sur la route avec ma vieille Harley Davidson...
Avec affection,
pour mon Pere,
Solazaref
P. S.: texte traduit en italien, en allemand et en anglais, envoye dans les trois langues sur INTERNET.

  Fulcanelli : une typique escroquerie

Tout d'abord remarquons que le nom de Fulcanelli est étroitement associé à celui de Canseliet, celui qui se chargea durant sa vie de diffuser deux ouvrages d'un prétendu alchimiste nommé Fulcanelli, dont même Jacques Bergier, Physicien nucléaire de formation qui évolua vers l'étude du fantastique tel qu'il est décrit dans son livre le Matin des magiciens, nous parle. Curieusement j'ai farfouillé le fonds Jacques Bergier et la seule impression qui m'est restée est celle d'un personnage en contact avec plusieurs sociétés étrangères intéressées par le paranormal.
Fulcanelli publia deux ouvrages :
- La mystère des Cathédrales
- Les demeures philosophales
Assez bizarrement sa réputation d'alchimiste n'est pas à la hauteur de ses ouvrages. C'est à dire qu'il débite une série de platitudes du même style que celles de nos politiques qui savent manier les mots non pour exprimer un point de vue clair et précis, mais uniquement pour charmer nos oreilles.
Le discours de Fulcanelli n'est pas nouveau, il faut le situer à une époque précise : fin du XIX. Or c'est Chevreul qui nous donne la piste de recherche; parlant de Cambriel :

Quant à la théorie, il n’y en a aucune. F. Cambriel cite les noms de plusieurs anciens alchimistes, mais rien ne prouve qu’il les ait étudiés, ni même lus avec quelque attention. Les idées qu’il exprime, au point de vue de la littérature alchimique, sont communes et très superficielles, et toujours il les énonce d’une manière absolue, sans en montrer les rapports avec celles des auteurs qu’il aurait dû considérer comme ses maîtres ; ainsi, sa deuxième leçon est consacrée a l’explication d’une figure d’évêque et de ses accessoires qui font partie des sculptures d’un des portails latéraux de Notre-Dame de Paris. Cette figure et ses accessoires, tout allégoriques, représentent, selon lui, pour ceux qui savent expliquer les hiéroglyphes, le plus clairement possible tout le travail et le produit, ou le résultat de la pierre philosophale. Il raconte que ce fut en passant un jour devant l’église Notre-Dame de Paris qu’il examina avec beaucoup d’attention les belles sculptures dont les trois portes sont ornées, qu’il vit à l’une de ces portes un hiéroglyphe des plus beaux, duquel il ne s’était jamais aperçu. Eh bien, pour peu qu’il eût connu la littérature alchimique, il aurait su que, dans le quatrième volume de la Bibliothèque des philosophes chimiques, page 366, on lit une explication très curieuse des énigmes et figures hiéroglyphiques, physiques, qui sont au grand portail de l’église cathédrale et métropolitaine de Notre-Dame de Paris, par le sieur Esprit Gobineau de Montluisant, gentilhomme chartrain, ami de la philosophie naturelle et alchimique. (fichier pdf) du texte original ; dans le même ouvrage ancien on trouve aussi avant ce texte une intéressante étude sur Isis chez les Gaulois dont le pseudo-alchimiste Fulcanelli sut plagier l'essentiel)
Voici le premier alinéa de cet écrit, qui commence à la page 366, et finit avec la page 393.
"Le mercredi 20 de mai 1640, veille de la glorieuse ascension de notre Sauveur Jésus-Christ, après avoir prié Dieu et sa très sainte mère vierge en l’église cathédrale et métropolitaine de Paris, je sortis de cette belle et grande église, et considérant attentivement son riche et magnifique portail dont la structure est très exquise, depuis le fondement jusqu’à la sommité de ses deux hautes et admirables tours, je fis les remarques que je vais exposer. "
Tel est le préambule d’un écrit dont l’objet est le même que celui de la deuxième leçon de F. Cambriel, Nous préférons croire que l’auteur n’a pas connu cet écrit, plutôt qu’admettre que sciemment il n’en ait pas fait mention.

J'invite donc le lecteur à étudier avec attention tant l'article de Cheuvreul que celui de Gobineau et à comparer avec les ouvrages de Fulcanelli. Il devrait ressentir une sorte de malaise, et si pour peu qu'il possède une connaissance intelligente de l'alchimie< il sera conduit à examiner d'i


  La vérité sur l'alchimie

Satan , prince de ce monde, est le père du mensonge. S'il fallait étudier la vitesse de dégénérescence de la société française, on pourrait s'appuyer sur le phénomène psychologique que constitue l'alchimie qui, à partir du XVII ème siècle, a viré vers la maladie mentale avec l'apparition des Roses Croix.
Mon travail sur l'alchimie, effectué au cours de ma vie professionnelle sur le continent américain, repose avant tout sur une totale indépendance d'esprit, c'est à dire que j'ai traité le problème de l'alchimie comme une énigme historique qu'il s'agissait de transformer en un véritable problème scientifique. Etant donné l'odeur de soufre de ce type de recherche, tout du moins à ses débuts en 1974, une telle recherche non seulement devait être effectuée en solitaire, mais aussi hors de France pour éliminer toute interférence d'une pensée grégaire nationale, l'alchimie étant à cette époque le fond de commerce de clans dont celui de Canseliet, inventeur de Fulcanelli dont les ouvrages sont le grossier plagia d'un auteur ancien (au début on se fait piéger par le discours du larron, mais quand on a compris le problème à résoudre on le démasque sans aucun effort).
C'est en 1991 que j'ai été conduit, incidentellement, à être confronté avec le milieu alchimique français. Il s'est agit d'une proposition d'un chef d'entreprise, certainement franc-maçon, de reproduire en collaboration avec Le Figaro Magazine, à l'époque dirigé par Louis Pauwells (qui fut collègue de Jacques Bergier) l'expérience de base qui m'avait conduit à mettre en évidence que l'alchimie est un problème nucléaire. Ce chef d'entreprise avait considéré que si Seaborg, prix Nobel pour sa découverte du Plutonium , avait pris la peine de répondre à mon courrier décrivant les phénomènes observés, c'est qu'il devait y avoir quelque chose à connaître. Or derrière cette proposition j'avais noté l'ombre du CEA dont l'activité majeure, au-delà de ses sabbats maçonniques, est de voler toutes les informations concernant l'alchimie. A l'époque (1992) j'avais entamé la rédaction de mon ouvrage sur l'étude rationnelle de l'alchimie lequel avait pour but de couper l'herbe sous le pied de la caste des physiciens nucléaires en montrant que s'il existe une voie pour produire des éléments superlourds, elle passe obligatoirement par la résolution du problème de l'alchimie ; pire : elle est unique. Et c'est ma trouvaille du mécanisme de cette synthèse nucléaire hors du commun possible par une synergie de réactions nucléaires à partir du seul élément naturel source d'énergie : l'uranium, et de son complément le fluor agent de stabilisation de la Pierre Philosophale, fluorure de l'élément superlourd 126 (en fait il s'agirait d'un condensat de neutrons avec Z protons variant de 126 à 130 ou 140 ; Seaborg calcula que pour 130 il n'y a plus stabilisation des électrons périphériques) . Depuis tous les laboratoires du mondes se sont cassés les dents sur cette production des éléments superlourds au moyen d'accélérateurs car quoiqu'ils fassent ils sont condamnés à l'échec faute de reconsidérer leur concept d'atome en ce qui concerne les éléments superlourds.


  Curieuses coincidences

Pami ceux qui ont la curiosité intellectuelle de lire la Bible il en est qui considèrent cet ouvrage inspiré comme pures fadaises; ils sont comme les animaux qui nous regardent vivre. Un éminent scientifique, le Pr. Lejeune, aimait établir des relations entre ses découvertes sur la génétique et des passages de la Bible. Loin d'être capable d'en faire autant, je constate que notre monde est gouverné, malgrè nous, par notre Dieu créateur, lequel se permet parfois d'intervenir quand nous dépassons les limites permises. A titre d'exmples :

  • je constate que les USA, le seul pays qui fait une référence à Dieu : In God we trust, se trouve être la première puissance mondiale.
  • Encore faudrait-il savoir de quel Dieu il s'agit.
  • Sous le règne de Mitterand (règne car la république n'en est plus à une contradiction idéologique près), la DGSE s'est distinguée en 1985, par l'opération Satanique , qui avait pour objectif la destruction du Rainbow Warrior de Green Peace. Curieusement, ce qui aurait dû être une simple formalité s'est traduit par le scandale que nous connaissons.
  • Le Titanic, splendide paquebot qui par sa taille et sa magnificence devait être le symbole de l'ingéniosité humaine au début du XXème siècle, a sombré au cours de son premer voyage, rabaissant l'orgueil de ceux qui, tout comme les concepteurs de la Tour de Babel, voyait dans cet amas de ferraille la toute puissance de l'Homme.
    On se demande qui a inspiré ce nom de Titanic alors que l'on apprend dans la Bible (Genèse), que les Titans furent anéantis par Dieu.
  • La vraie sagesse c'est d'avoir conscience de notre place dans ce monde. Comment peut-on être assez stupide pour tenter de démontrer que tout ce que l'on attribue à l'action du Dieu Créateur n'est en fait qun simple phénomène scientifique tout à fait compréhensible, par exemple certains miracles. Zola si anticlérical a viré sa cutie du jour où il a été guéri (lire France, qu'as-tu fait des promesses de ton baptème, Ed. le Baptistère). Le Crédo contient certainement toute l'explication de notre place dans le monde.


      Rétablir les faits

    Jean-Pierre Petit, un brilant ingénieur et astrophysicien, a raconté à sa façon l'histoire (copie du document) d'un fait réel dont je suis l'acteur principal. Aussi je vais rétablir la vérité surtout pour montrer que l'art de la recherche scientifique passe avant tout par un souci constant de la vérité(*).
    L'histoire commence quand je reçu un e-mail d'un certain Elio Flesia, du CNRS, qui, après avoir vu mon site internet sur une façon très peu commune d'opérer une transmutation de l'argent en or, me proposa de le rencontrer à Paris. Le Samedi 11 Juillet 1998 je rencontrai Flesia à Paris, Place St Michel. La conversation porta sur cette méthode de transmutation dont je refusai de lui dire quoi que ce soit car je considère qu'il ne m'appartient pas de faire le travail des scientifiques payés avec le produit du racket fiscal. Comme je lui citais le nom de Petit, comme scientifique du CNRS que je serais curieux de rencontrer, il me dit le connaître très bien et partager avec lui le même intérêt pour les Ummos (de fait les démons dont le rôle est de séduire les humains pour les perdre). Les choses en restèrent là.
    Le 5 Septembre 1998, Petit me contacta par courrier. L'opération d'amorçage commençait; Petit me fit parvenir le 11 Septembre deux de ses ouvrages . Comme on n'a rien sans rien en ce bas monde, le marché était le suivant : reproduire l'expérience en présence d'une équipe du CNRS (en fait trois copains de la région de Marseille) avec toutes les précautions requises pour éviter la fraude. Or ce fut la première pierre d'achoppement, la raison principale est que contrairement à ce qu'affirme Petit, cette recette n'est pas le fruit de mes recherches pratiques mais le résulat d'un travail sur livres et , pour avoir été moins con ou plus intelligent que les scientifiques ( à vous de choisir) qui attendent que le fait scientifique leur tombe tout cuit, j'avais recherché durant plusieurs mois les moyens de vérifier cette recette jusqu'au jour où je pus le faire avec succès chez la personne dont j'ai parlé sur le site aujourd'hui disparu du fait du rachat de Imaginet.
    L'esprit scientifique c'est (entre autres) assez de curiosité pour vérifier des dires, le courage d'avoir assez d'indépendance d'esprit, et n'en avoir que faire de l'opinion des imbéciles.
    Petit me fit miroiter la perspective d'être soutenu par un milliardaire, ... bref le grand jeu pour savoir. Quelques jours plus tard je fus contacté par ce Morgan dont il parle qui m'expliqua ce qu'il voulait, malheureusement je n'étais pas d'accord. Il proposa de venir me rencontrer à Paris, et le 22 Septembre 1998 à 20 heures je le rencontrai, lui fit visiter les 8 m2 de ma piole labo parisienne prêtée par des amis et lui vendit l'ouvrage écrit en 1992. Il m'invita à souper dans un restaurant Basque au bas des Gobelins et nous discutâmes des raisons de mon refus. Il lui fallait la caution d'un scientifique, et m'offrait 10.000 Frs pour que je fasse l'expérience avec Petit comme observateur, mais je me fichais de l'argent et le lui fis savoir. A la sortie je n'étais pas très chaud : faire le guignol ne me plaisait guère ; quand Morgan me parla de l'alchimie, ma réponse fut " Ce n'est pas négociable".
    Le Vendredi 25 Septembre, "Morgan" me téléphona pour me dire qu'il allait arranger l'expérience chez lui et me proposa de me charger de l'achat des produits d'analyse, en particulier du n-butanol.
    Le Samedi 10 Octobre 1998, j'arrivais chez Morgan , je déballais mon labo d'analyse portatif, de l'argent acheté chez Engelhart et un creuset. De son côté Morgan avait acheté de l'argent , des creusets et de la chaux vive pour l'expérience. Petit arriva un peu plus tard et je pus constater à sa première question qu'il est bien meilleur dans son domaine qu'en physique nucléaire. Il comprit très bien et ne fit plus aucun commentaire. Comme il le dit, Morgan et moi, chacun pour soi, réalisaient l'expérience que j'avais succintement expliquée. Dès le premier résultat visuel je prélevais un morceau d'argent pour l'analyser afin de détecter la présence d'or.
    Quand Petit me suggera de rentabiliser la méthode en vendant sous résine l'argent transmuté,... c'est exact je l'ai regardé froidement. Quand on a un objectif précis, on ne s'arrête pas en cours de route pour monter une épicerie avec ce que l'on trouve en chemin.
    Morgan m'invita à rester le jour suivant pour refaire d'autres expériences et analyser des échantillons : je détectai un peu d'or dans les grains analysés. Le dimanche après-midi Morgan m'accompagna à la gare, sur le chemin il me remit 4.000 Frs pour me dédommager des frais de voyage.

    Je restai en contac avec Morgan jusqu'au jour où je quittai Paris. Installé provisoirement dans le Sud, c'est le CEA qui, officiellement me contacta par l'entremise de Bottolier Curtet, physicien nucléaire, lequel me demanda aussi de refaire l'expérience : je lui envoyais la recette lui précisant qu'il suffisait de refaire ce que des Anciens avaient écrit. Contrairement à Morgan qui avait la délicatesse d'investir un peu pour savoir, le CEA lui considère que hors du CEA nous sommes des cons tout juste bons à lui servir la soupe avec les 300 milliards € de budget/an; avec ITER vous le comprendrez vite. Aussi quand je refis, le Vendredi 8 mars 2002, l'expérience à Marseille chez un oncle de Biberian, c'est curieux mais il n'en sortit rien de bon.

    Le vrai scientifique n'est pas celui qui se pavane dans un labo d'Etat et vit aux frais des contribuables, le CNRS est unique au monde par son organisation et sa rentabilité à la soviétique. Aujourd'hui nous assistons à une curieuse façon de faire des scientifiques d'Etat : ils se refusent à étudier les faits décrits dans les anciens ouvrages, Mais si quelqu'un étranger à leur corporation se hasarde à le faire, et qui plus est obtient des résultats qui ouvrent la voie à un nouveau champ de recherche, ces filous persistent dans leur obscurantisme et se refusent à vérifier ces résultats à partir des indications des ouvrages anciens. L'attitude est vicieuse car ils se posent en censeurs, ... ils sont ceux qui savent (du moins en sont-ils persuadés), qui disposent de moyens techniques importants, et dont le seul travail est de passer au crible, non pas ce qui est indiqué dans les ouvrages anciens, mais votre protocole expérimental, ... ce qui leur permet soit de voler votre travail, soit, en cas d'échec, de clamer haut et fort que la science dont ils sont les sbires reste et restera toujours leur terrain de chasse privé. Or en quoi diffère un chercheur privé d'un chercheur de l'Etat bolchévique ? Tout d'abord il est plus motivé et plus curieux que le scientifique d'Etat , de plus il n'en est pas moins compétent puisqu'il a une formation scientifique de haut niveau, et qui plus est dans plusieurs disciplines scientifiques. Mais et c'est là une différence de taille, il finance ses recherches sans passer par les deniers de l'Etat, c'est à dire des contribuables, ... pouvant disposer de moyens égaux, si ce n'est supérieur à certains laboratoires de recherches d'Etat dont le budget est en priorité consacré au paiement des salaires.
    Pour preuve de leur orgueil je cite cette expérience de transmutation de l'argent en or, connue depuis des siècles et reprise, dans une certaine mesure, par Tiffereau à la fin du XIXéme. Au cours de la journée passée avec Bibérian et Bottolier Curtet, j'en ai profité pour fondre ensemble des échantillons d'argent allié au cuivre étudiés en 2000. Cette masse de 500 g environ a été, en 2005, transformée en grenaille, puis voulant obtenir de la poudre d'argent, j'ai attaqué une partie de la grenaille d'argent par l'acide nitrique et j'ai précipité l'argent par des morceaux de cuivre (vendus chez les fourniseurs de bijoutiers). L'attaque nitrique a donné un précipité noir assez important dont l'analyse a montré la présence d'or.

    L'or est décelé par la coloration violette produite avec le p-diméthylaminobenzylidenedhodanine après séparation chromatographique. Le traitement du résidu a permis de séparer l'or métal.

    Une partie du résidu insolube dans l'acide nitrique a été transmise à Biberian de l'Université de Marseille pour être analysée. Le résultat ne se fit pas atendre car Biberian tout excité informa l'intermédiaire que ce résidu contient de 5 à 10% d'or, le reste étant de l'argent et du cuivre. Voyons ce que dit Petit sur son site ce sujet :

    Il y a quelques mois j'ai parlé de cette manip à mon ami Jean-Paul Biberian, physicien du solide, qui a un labo à Marseille. Alain avait gardé des ampoules contenant ces paillettes dorées. Biberian les fit donc analyser par spectrographie de masse et il fut confirmé qu'il s'agissait bien d'or véritable.
    Il subsiste une question à laquelle nous allons tenter de répondre en ce début d'année 2006 : cet or était-il préexistant dans l'argent industriel ( ou dans la chaux ). Pour l'argent il semble que le test est relativement simple. Si Biberian refait l'essai avec un lingot d'argent industriel il le partagera en deux. Un moitié servira à expérimenter et l'autre sera plongée dans de l'acide nitrique. Si l'or préexiste dans cet échantillon d'argent, alors on trouvera aussi des paillettes dorées au fond de l'éprouvette contenant le second échantillon, qui pourront encore une fois être analysées à l'aide d'un spectro de masse.
    Quand bien même cet or préexisterait, la méthode permettant d'éjecter ce composant à la surface de ces bulles de type pop-corn représente en soi un sujet intéressant, même si on ne voit pas présentement qu'elles applications on pourrait envisager. La chaux vive réagit avec l'eau de manière très exothermique en donnant de la chaux "éteinte" Ca (OH)2. Je tiens à préciser que mes connaissances en chimie sont quasi inexistantes. Question : comme s'effectue cette réaction d'hydratation quand la chaux vive est préalablement portée à haute température ?

    Si l'or ne préexiste pas, c'est une autre histoire...

    Tout d'abord l'analyse a été effectuée par fluorescence X, technique qui consiste à soumettre l'échantillon à un flux de RX ce qui provoque une émission secondaire de RX détectable par un semi-conducteur (coût de l'équipement 10.000 $). La technique d'analyse est non destructive mais ne permet pas de déceler de traces. Cette information me suffit à évaluer la quantité d'or produit par transmutation, de 0.5 à 1 g d'or pour une masse d'argent de l'ordre de 500 g. Une telle quantité d'or ne peut en aucune manière être le fait d'une concentration de traces d'or initialement contenues dans l'argent employé provenant de Cookson Clal. L'argent vendu par cette société provient certainement du traitement de résidus d'argent lequel est toujours allié au cuivre c'est pourquoi l'analyse de l'argent brut montre la présence de cuivre mais pas d'or. L'explication la plus plausible est que c'est moi qui ait rajouté de l'or à l'argent employé de manière à berner ces imbéciles de scientifiques d'état, voila de quoi rassurer les crétins qui vivent du dogme de l'impossibilité des réactions de transmtation.
    Nous sommes revenus aux explications concernant la génération spontanée : il suffisait de mettre des chiffons sales dans un coin pour, après quelque temps y voir apparaître des souris. Aujourd'hui la nuance est différente les éléments produits par transmutation existaient auparavant à l'état latent, ce qui est une connerie à la msure du QI de ces charlots; vos enfants auraient donc préexisté avant d'être créés par copulation ? Hommes de non science ces scientifiques amateurs qui ne craignent que l'implosion cérébrale excluent totalement qu'il existe une chimie nucléaire naturelle gouvernée par des lois et que celle de la synergie de réactions nucléaires est la clé de tous les processus de synthèse nucléaire :


    Cette loi applicable à la formation du Trinitium, élément actif de la Pierre Philosophale est aussi applicable aux réactions de spagyrie productrices d'or ou d'argent (les seuls éléments étudiès), mais l'énergie d'excitation est fournie par les rayons cosmiques ce qui explique le caractère aléatoire des réactions de spagyrie et la nécessité d'opérer sur des masses importantes de produits de façon à augmenter la probabilité d'intéraction avec les rayons cosmiques (1/min/cm2 selon Leprince Ringuet et selon un autre physicien c'est 1/s/cm2).
    Beaux parleurs ces scientifiques d'état oublient que l'expérience passe en premier, le discours sur la chaux c'est de la foutaise, j'ai employé de la chaux éteinte de Castorama car la chaux vive après être plongée dans l'eau devient de la chaux éteinte et l'argent est plongé dans l'eau de chaux. Quand des physiciens spécialistes se mettent à parler chimie ils ne sortent que des conneries : ils n'ont aucune compétence pour se plonger dans l'étude des réactions naturelles de transmutation et encore moins l'esprit analytique pour trouver les paramètres clés, et c'est ce qui les fait enrager et glapir que la seule façon d'opérer des transmutations est par l'emploi d'un accélérateur d'ions. Leur ignorance à la mesure de leur auditoire les conduit à clamer haut et fort que les scientifiques ce sont eux et que celui qui prétend opérer des transmutations n'est qu'un alchimiste !!! prouvant une fois de plus leur ânerie car l'alchimie est une chose très précise et la réalisation de transmutations est tout autre.

    Le comble de la sottise a été observé avec les déclarations cocorico des anciens employeurs du 1/3 prix Nobel de Chimie 2005, le français Yves Chauvin dont la découverte de base remonte à quarante ans. Or ce qu'était la recherche scientifique française il y a quarante ans n'a rien à voir avec ce qu'elle est devenue aujour'hui, ... 1968 est passé par là.

    Sans indépendance d'esprit, nulle nouvelle ouverture sur la compréhension du monde n'est possible... or cette compréhension débouche inévitablement vers le Dieu Créateur même si cela dérange les athés, agnostiques, et autres .... L'alchimie comme sujet de recherche est , il est vrai, un challenge, mais aussi un hommage au Dieu Créateur Trinitaire sans lequel nul savoir n'est possible. Une telle recherche exige autant, si ce n'est plus, de rigueur scientifique que pour l'étude de tout autre problème; les outils modernes d'observation sont d'une absolue nécessité car se vautrer dans un pseudo purisme de la recheche alchimique ne traduit qu'une incompétence absolue prouvée par tout ce qui a été écrit sur le sujet. Or celui qui effectue ce travail avec tous les outils requis n'en est pas moins confronté à la remise en cause de certaines connaisances modernes vérifées par peu de scientifiques et tenues pour dogmes par beaucoup, ce qui signifie que dans le domaine nucléaire où la désinformation est de règle, on est conduit à extraire les vraies connaissances des fausses. Aussi les scientifiques d'Etat qui voudraient se lancer dans la recherche alchimique en seraient bien incapables à moins de voler mon travail... et ils le savent. Ceux qui se disent alchimistes aujourd'hui sont des cinglés qui abusent de l'ignorance des gens, et ceux qui accomodent le mot alchimie à toutes les sauces ne valent pas plus chers . Reportez-vous à l'opinion de Solazaref (alias Daniel Winter) pour comprendre que je suis bien en-dessous de la vérité. La fascination des individus pour un pouvoir hors du commun relève de nos jours de la maladie mentale, pour preuve ces adeptes de Harry Péteur (selon l'expression de mon neveu de 8 ans), la force de Star Gaté, les trois sorcières, ... Or cet état d'esprit démontre explique aussi pourquoi le savoir alchimique reste une énigme auprès des scientifiques non parce qu'il est innaccessible, mais parce que la Science prétend aujourd'hui se passer de Dieu; Il saura rappeler un jour au monde qui est le Créateur. L'alchimie est l'obsession des franc-maçons car la médecine des alchimistes, application pratique de leur composé est un défi au Dieu Créateur, qui leur permettrait de tyranniser le genre humain, pour cette raison ils propagent partout que l'alchimie est de l'ésotérisme à la portée du premier crétin pour mieux occulter son véritable caractère scientifique, mais d'un autre côté ils mobilisent toutes les forces possibles pour accéder à cette connaissance qui leur est refusée par Dieu jusqu'à la fin des temps.


      Le conformisme scientifique

    Je pourrai exprimer mon opinion à ce sujet, mais il se trouvera toujours quelque lecteur pour argumenter que je déblatère sur la science. Aussi je vous retranscris une analyse sur ce sujet parue le 15 Mars 1937 dans Revue générale des Sciences pures et appliquées (p.113).

    Le conformisme est une servilité de l'esprit. En matière de science, il consiste dans le respect absolu des notions enseignées, dans la croyance ou l'affection de croyance à l'intangibilité des prrincipes reconnus comme exacts par ceux que l'on tient pour des maîtres et par la généralité de ceux qui pratiquent une même discipline.
    La loi qu'impose le conformisme interdit non seulement de s'arrêter à une interprétation d'apparence hétérodoxe, mais même d'envisager la possibilité de l'exactitude d'un fait contraire aux dogmes admis. Celui qui croît observer un tel fait doit s'efforcer de se persuader qu'il se trompe ou faire pour le moins, comme s'il se trompait, ce sans quoi il s'exposerait au ridicule et se ferait certainement du tort.
    Ce genre de conformisme est ce que l'on peut appeler le conformisme passif ; observer sa loi est manquer de courage.
    Mais il existe un conformisme actif, militant et persécuteur. Il est le fait de ceux qui se considèrent, par la situation qu'ils occupent, comme les détenteurs et les gardiens de la vérité scientifique. Ce conformisme là s'efforce de créer une opposition systématique à tout ce qui paraît contredire cette vérité. il a existé de tout temps, mais ne s'est pas toujours manifesté de la même manière. Voici l'histoire d'un cas actuel :
    M. Tissot, professeur de Physiologie générale au Museum, occupe dans le monde savant une situation de premier plan.
    Depuis un très grand nombre d'années, il poursuit une suite de recherches sur l'origine de la tuberculose; et il en a exposé les résultats dans un volume récemment publié. Sa conclusion finale est que le bacille de Koch est d'origine endogène.
    Ceci est le contrepied de tout ce que l'on admet.
    Nos cytologistes et nos bactériologistes, seuls compétents en la matière, ont gardé jusqu'ici le silence le plus complet. Nos grandes Sociétés savantes ont fermé leurs audiences et leurs recueils.
    A la suite d'une parution d'un article que l'auteur me proposa et que j'acceptai pour la Revue Générale des Sciences, nous reçûmes une lettre d'un homme de science réputé très qualifié dans sa spécialité qui, tout en déclarant que la bactériologie n'était pas de son domaine, estimait pourtant absolument nécessaire d'élever une protestation vigoureuse contre la publication de ce qu'il appelait un défi à toute la biologie contemporaine.
    Voici donc un savant qui a derrière lui un long passé d'homme de laboratoire, qui affirme apporter, non pas des interprétations, des théories nouvelles, mais des faits matériels nouveaux, et, qui ne peut pas arriver à se faire discuter, que l'on veut même empêcher de publier les résultats de ses recherches. Les théoriciens du moyen-âge étaient plus libéraux : ils s'informaient des doctrines avant de les condamner, et chaque fois que c'était possible ils convoquaient leur auteur pour entendre ses explications.
    Les Professeurs du Museum ont vu la question sous son vrai jour. Tenant à l'honneur de sauvegarder la liberté de publication et de discussion scientifiques, tout en spécifiant nettement qu'ils n'entendaient prendre parti ni pour ni contre les conclusions de leur collègue, ils lui ont demandé d'exposer, chez eux, en une conférence, les conclusions de ses travaux.
    Est-il besoin d'insister : rien n'est plus contraire à l'esprit scientifique que le conformisme. Que devient la Science si l'on admet qu'il y a des questions qui sont réglées une fois pour toutes ! Pourquoi alors les laboratoires de recherches ? Pourquoi même parler de recherches ? Tout ne consiste-t-il pas à remettre en phrases nouvelles les idées devenues classiques, à tort ou à raison ? C'est ce que font tous les conformistes et bien y réfléchir, puisqu'ils sont conformistes, il leur est bien impossible de faire autre chose; aussi doivent-ils savoir qu'ils ne comptent pas pour les progrès de la Science qui ne peuvent évidemment résulter que des efforts des non conformistes comme le furent Copernic, Galilée, Boucher de Perthes, Pasteur et tant d'autres. Et si même la liberté scientifique intégrale comporte une rançon, les erreurs plus tard reconnues qu'elle a pu servir à propager ne provoquent elles pas encore des discussions qui, de quelque manière, tournent toujours au profit de la Science ?
    D'où vient le conformisme ? Ce qu'il faut incriminer, je crois, c'est le manque de culture générale, plus précisément de culture philosophique, d'un trop grand nombre d'hommes de science de notre époque. Celui qui possède une claire notion de ce qu'est la conaissance scientifique et qui, par conséquent, se rend compte des conditions de ses progrès ne peut pas être conformiste; il ne pet vraiment pas lui venir l'idée de porter atteinte à la liberté de recherche et publication.

    Remarquons seulement que soixante dix ans plus tard le conformisme a renforcé ses méthodes : soviétisé à l'extrême il pratique la désinformation, la propagande, et la mise au goulag. Il s'agit de défendre des acquis en particulier celui de s'engraisser sur les dos des contribuables. Il faut crétiniser les masses, les abrutir, les nourrir de tout ce qui exalte ses vices, les voler, .... bref ... car seule la Vérité rend libre et c'est cette Vérité qu'il faut tuer pour gouverner dans la France des cheffaillons.

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